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Prix

Prix Chercheure Confirmée SCF-DCP (Division de Chimie Physique) 2020

Anne Zehnacker 

 

Prix SCF-DCO (Division de Chimie Organique) 2020

Jeanne Crassous

 

Prix Marc Julia de la SCF-DCO 2019

Ludovic Favereau

 

Médaille de bronze CNRS 2018

Prix Jeune Chercheure - Division Chimie-physique, Société Chimique de France (SCF) 2019

Cornelia Meinert 

Cornelia

Cornelia Meinert est Chargée de Recherche CNRS, spécialiste de la formation des briques élémentaires de la vie selon des approches de spectroscopie et de chimie analytique, à l’Institut de chimie de Nice.[1]

J’ai réalisé mes études et ma thèse en Allemagne avant de venir en France pour un post-doctorat portant sur l’origine de l’homochiralité des acides aminés. Je pensais ensuite regagner mon pays après cette expérience. Fascinée par ce sujet fondamental, j’ai pris la décision de candidater au CNRS pour poursuivre ces recherches. Mon enthousiasme pour ces expériences multidisciplinaires est resté inchangé depuis lors. Je me souviens encore de mes premiers jours au synchrotron SOLEIL et la stimulation que j’y retrouvais. Nos dernières expériences n’ont pas donné les résultats escomptés mais les analyses des échantillons ont révélé la présence du ribose dans ce modèle de glace interstellaire et a ouvert une nouvelle voie pour mes études sur l’origine de l’homochiralité de l'ARN.

[1] http://univ-cotedazur.fr/labs/icn/fr

 [2] Ribose and related sugars from ultraviolet irradiation of interstellar ice analogs. C. Meinert , I. Myrgorodska , P. de Marcellus, T. Buhse, L. Nahon, S.V. Hoffmann, L. Sergeant d'Hendecourt, U. J. Meierhenrich, Science 2016, 352, 208.

Médaille de bronze CNRS 2017 

Matthieu Raynal                                          

Matthieu Raynal

Matthieu Raynal est chargé de recherche à l’Institut Parisien de Chimie Moléculaire (CNRS-UPMC). Les interactions non-covalentes sont au cœur de ses activités de recherche qui se concentrent autour de trois thématiques : la catalyse supramoléculaire,[1] la caractérisation d’assemblages supramoléculaires et les organogélateurs. C’est dans le domaine de l’utilisation de structures supramoléculaires chirales comme plateformes modulables et réversibles pour la catalyse homogène qu’il s’est fait connaître. Dès 2013, une preuve de concept a pu être établie en rapportant la préparation d’hélices chirales supramoléculaires qui servent de support pour la catalyse asymétrique.[2] Il a été aussi démontré que la quantité d’additif chiral utilisé dans des réactions catalytiques utilisant du Rh ou du Cu pouvait être fortement diminuée sans affecter la sélectivité.[3] Le phénomène d’amplification de chiralité à l’origine de ce résultat ouvre des applications originales pour ces catalyseurs. Notamment, un système catalytique a été développé plus récemment dont l’énantiosélectivité peut être inversée au cours d’une réaction chimique.[4]  L’utilisation d’un catalyseur unique pour la préparation de l’ensemble des diastéroisomères générés lors d’une catalyse cascade constitue un objectif réalisable pour ce type de catalyseurs supramoléculaires. Un autre objectif consiste à réaliser des réactions de catalyse asymétrique avec une quantité limitée ou nulle d’entité chirale.

 

[1] http://www.supracatalysis.com/

[2] M. Raynal, F. Portier, P. W. N. M. van Leeuwen and L. Bouteiller, J. Am. Chem. Soc., 2013135, 17687.

[3] A. Desmarchelier, X. Caumes, M. Raynal, A. Vidal-Ferran, P. W. N. M. van Leeuwen, and L. Bouteiller, J. Am. Chem. Soc., 2016, 138, 4908.

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